Claude Breteau 10 rue de la Commaderie
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Pourquoi « l’homme mûr ? ».

J’aime les rides des hommes qui ont bien pris leur âge, les rides qui traçent leur vie.

C’est pour cela que je dessine toujours des hommes mûrs.

Cuisinier, artisan, poivrot habitué d’un bar, admirateur des femmes… Qu’il porte la barbe ou non, qu’il soit beau ou non, mince ou gros, cela ne m’importe point. Ils me charment par la profondeur des émotions que l’on peut lire au fond de leurs rides ; tristesse, joie, souffrance, colère.

En les dessinant, je suis face à ces personnages imaginés, qui sont là pour savourer le plus possible leur vie, qui vont leur propre chemin ; et j’y vois parfois, comme si je me voyais dans un miroir, le coté masculin qui se cache en moi… une étrange sensation.

Ainsi, un tableau se fait et je lui donne, en guise du titre, une phrase mystérieuse.

Les deux font un et ces hommes, enfin, commencent à raconter leur histoire.

Sophie-Mathilde Tauss  pratique la sculpture depuis une trentaine d’ années …par périodes plus ou moins intense selon les cycles de vie traversés…

Elle découvre, alors jeune étudiante en médecine en stage sur une île Grecque, au hasard de la rencontre d’un potier, le goût de la motte d’argile dans les mains et ce bonheur du modelage… Qui deviendra peu à peu mode d’expression artistique privilégié (après une longue incursion dans le domaine théâtral) pour s’instaurer enfin comme nécessité.

Ne cesse, depuis lors, de rechercher dans cette direction au gré de rencontres et d’échanges fructueux.

A eu la chance, accueillie dès 1988 dans l’atelier du fondeur mouleur Jean Cappelli, d’y être initiée aux rudiments des nombreuses étapes d’une fonte à la cire perdue et  de pouvoir y  fondre elle-même  ses premiers bronzes.

Y  croise là l’apprenti d’alors, Patrick Paumelle, avec qui débute une fidèle collaboration, poursuivie jusqu’à ce jour dans sa fonderie Champenoise.

Chemin faisant, bénéficie de l’enseignement, aux beaux arts de Paris, du sculpteur dessinateur Jacques Delahaye dont elle a été l’élève libre de 1988 à1991.

Tâte aussi, chez Cappelli, la taille directe de pierre, et de là, part avec enthousiasme vers Carrare, à la lisière Toscano-Ligure, son marbre, son histoire, ses praticiens … l’Italie !

Est reçue de 1986 à 1997, par périodes estivales, dans l’atelier Nicoli, où elle réalise des tailles directes et quelques commandes « monumentales » d’après maquettes.

A ensuite été accueillie dans les carrières de Laurens par Michel Anglade jusqu’en 2005. 

A participé au symposium de sculpture des chemins de la culture (Uzerche) en 2004 et 2006 (deux sculptures sont installées à St Ybart dans l’espace public)

En 2007, installation d’une sculpture (pierre calcaire) à Hédouville (Vexin)

Est membre sociétaire de la fondation Taylor depuis 2003. Nombreuses expositions personnelles en France, et à Florence, Carrare, Mexico, Bruxelles.

Prix Marcel Sandoz au salon d’automne 2015

Travaille de nouveau, par courtes périodes, à Carrare dans l’atelier Gasparrotti –Carusi depuis 2006

Ainsi qu’à Mexico, à la fonderie German Michel (las campanas sonoras) depuis 2007

Elle partage désormais  son temps entre l’exercice de la psychothérapie analytique, la sculpture, et l’enseignement du yoga.