Art et apprentissage
Ce 47ième salon d’Art et Matière a un petit goût de renaissance. En effet après les tumultes de ces dernières années et la crainte d’une disparition annoncée, tel le Phoenix, l’association renaît sans jamais s’être totalement consumée. Cette grande longévité nous la devons à des femmes et des hommes qui voient ce en quoi ils croient et non l’inverse. Une vision restrictive comme premier empêchement ne présage pas des possibles mais des impossibles et ne tient pas compte de ces ressources d’adaptation insoupçonnées car non envisageables. Inscrit dans la durée ce salon demande également à une certaine manière d’être. Cette prédisposition forgée dans les bonnes habitudes suppose une antériorité et une permanence de l’intention pour agir. Elle oscille de la nécessaire accoutumance à la quête, recherche, d’une forme de volonté comme existence. Et si l’habitude n’était pas monotonie, indifférence, mais une manière d’appréhender l’autre, cet inconnu et donc soi ?
N'oublions pas que les jeunes et les moins jeunes que nous accueillons sont à la fois source et ressource d’engagement pour avancer par la confiance accordée dans une sincérité qui ne doit induire aucun doute, et qu’ils lisent cette considération dans l’expression de notre présence. C’est pourquoi ces efforts nécessaires, qui par habitude le deviennent moins, peuvent paraître incommensurables mais ne sont-ils pas préalables à cette rencontre, à cet accompagnement pour ces jeunes et ces moins jeunes aux ressources finalement bien plus fortes que nos doutes ?
Merci à Art et Matière et tout particulièrement à Thierry Citron de continuer à permettre ces échanges.
Art et Apprentissage vous accueillera ainsi de nouveau avec un immense plaisir sur le site de Vayres sur Essonne.
Une dernière fois pour le collectifManuel Teixeira