Isabelle Panaud

Isabelle PanaudMa principale source d’investigation en gravure est avant tout, le paysage. Le paysage maritime, allant de ces plages qui s’étirent à l’infini jusqu’aux sols craquelés des marais asséchés…
J’ai une attache très particulière pour l’île de Ré, petit territoire aux milieux diversifiés, marais salants, vasières, estrans rocheux, plages, bois et landes où se mêlent une flore et une faune abondante. Une réserve naturelle sur 230 hectares accueille des colonies importantes d’oiseaux. Qu’ils soient sédentaires ou migrateurs, les observer dans leur grande variété est devenu une passion.
Mon inspiration est essentiellement portée sur cette biodiversité; cette symbiose de l’univers végétal et animal, tout là-bas entre ciel et mer.
De ce paysage maritime, je ne me lasse pas de ces plages qui s’étirent à l’infini à marée basse, des sols craquelés des marais asséchés, des branchages noueux des héronnières, des algues et sédiments abandonnés sur l’estran...
Graver, c’est creuser dans la matière, c’est y inscrire l’empreinte du temps. Les oiseaux font partie de ces paysages, ils témoignent à travers leurs déplacements migratoires de cette mémoire liée à l’espace/temps du lieu.
Les techniques que j’aborde en gravure sont essentiellement la pointe sèche et l’aquatinte. J’aime aller vers l’essentiel en privilégiant le geste plutôt que l’étude trop détaillée. Saisir  un instant de vie, celui qui me donne l’émotion, est, ce que je cherche surtout à transcrire.

30, rue des Frères Lumière,  94260   Fresnes 01 49 73 00 41 I.panaud@laposte.netCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.      http://www.jeudencre.fr   

Sandrine Balade et Joël Cubas

Joël CubasSandrine Balade
 
C’est à l’approche du Fespaco (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou), durant notre séjour au Burkina Faso, que nous est venue l’idée de réaliser cette série.
A travers ce travail, nous souhaitions rendre hommage à ces photographes de studio aujourd’hui disparus, détrônés par l’arrivée de la couleur puis du numérique.           
Jusqu’à la fin des années 80, au Burkina Faso et dans toute la sous-région, la pratique du portrait noir et blanc dans un décor fantasmatique ou symbolique rencontrait un grand engouement. On aimait à poser, valise à la main, prêt à embarquer dans un avion sur toile peinte, devant un appartement factice suréquipé, un paysage urbain imaginaire ou une brousse verdoyante en trompe-l’œil. On se représentait dans l’espace exigu du studio sous une posture avantageuse, téléphone à la main ou chevauchant sa moto flambant neuve.
 Dans cet esprit, et d'une manière qui soit à la fois un hommage et un détournement de cette tradition, nous avons réalisé des croquis évoquant différents métiers du cinéma. Nous avons remplacé les fonds de studio peints en trompe l'œil par des objets en volume.
Nous avons fabriqué ces objets et costumes en utilisant tout ce que nous avions sous la main : matières locales (pigments), produits manufacturés issus du pays, du continent ou d'ailleurs (sachets plastiques, colle…), récupération (cartons, vieux manches à balais, journaux…), puis recherché les personnes qui incarneraient le rôle.
Travailler avec des enfants s’imposa comme une évidence, leur imaginaire se prêtant bien à l’univers de ces photos.          
Ce sont nos petits voisins du quartier de Ouidi qui, avec beaucoup d’assiduité, de complicité, se prêtèrent au jeu et furent nos comédiens immobiles.Un temps nous avons envisagé de les faire participer à la création des décors, mais pendant que nous nous appliquions avec nos fils de fer, nos bouts de bois et nos papiers mâchés à réaliser une caméra, un cigare fumant ou tout autre objet, ils préféraient consacrer toute leur ingéniosité à fabriquer des téléphones portables en carton.
C’est le résultat de ce travail que nous vous présentons ici.
Nous avons travaillé en négatif noir et blanc 6x6 et avons ensuite colorisé les images.

Joël Cubas  vit et travaille actuellement à Paris. En 1978, il entre à l'école des Beaux Arts de Toulouse. Au milieu des années 80, il s'oriente vers la photographie et obtient une licence en Art de l'Image à l’Université Paris VIII. En 1989, premières publications, travaille avec des quotidiens français et diverses revues.

A partir de 1985, il commence à voyager en Asie, au Moyen Orient. En 1994, abandonne le reportage et s'oriente vers la photographie de studio. Expose en Europe et en Russie. En 2005, il s'engage sur un projet de trois ans au Burkina Faso et enseigne la photographie dans une école d'art. Fin 2009, retour en France où il expose ses travaux.

Sandrine Balade vit et travaille à Paris. Après des études d’Arts puis d’Information – Communication, suivies de diverses expériences professionnelles en tout genre, elle s’est recentrée sur la Photographie, activité pratiquée de longue date.

Elle s’est donc auto-formée en prise de vue et techniques de traitement de l’image en argentique puis en numérique. Sa pratique est large, mais plus particulièrement axée sur la photographie sociale sous la forme de reportages auto-initiés d’une part, et sur des images plus personnelles et créatives réalisées en studio d’autre part.

En 2006, elle s’engage sur un projet de 3 ans au Burkina Faso, où elle participe à la création d’une section photo dans une école d’Art et y enseigne. En parallèle, de nombreux travaux personnels, dont certains sont actuellement exposés, comme la série présentée ici coréalisée avec Joël Cubas.Joël Cubas  vit et travaille actuellement à Paris. En 1978, il entre à l'école des Beaux Arts de Toulouse. Au milieu des années 80, il s'oriente vers la photographie et obtient une licence en Art de l'Image à l’Université Paris VIII. En 1989, premières publications, travaille avec des quotidiens français et diverses revues.

A partir de 1985, il commence à voyager en Asie, au Moyen Orient. En 1994, abandonne le reportage et s'oriente vers la photographie de studio. Expose en Europe et en Russie. En 2005, il s'engage sur un projet de trois ans au Burkina Faso et enseigne la photographie dans une école d'art. Fin 2009, retour en France où il expose ses travaux.

Sandrine Balade vit et travaille à Paris. Après des études d’Arts puis d’Information – Communication, suivies de diverses expériences professionnelles en tout genre, elle s’est recentrée sur la Photographie, activité pratiquée de longue date.

Elle s’est donc auto-formée en prise de vue et techniques de traitement de l’image en argentique puis en numérique. Sa pratique est large, mais plus particulièrement axée sur la photographie sociale sous la forme de reportages auto-initiés d’une part, et sur des images plus personnelles et créatives réalisées en studio d’autre part.

Joël Cubas
59, avenue Puvis de Chavannes - 92400 Courbevoie
06 77 21 38 49   cubasjoel@hotmail.comCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.     

Sandrine Balade
21, rue Paul de Kock - 75019  Paris
06 02 17 39 62  sandrinebalade@hotmail.comCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.                                                 

 

 

 

Jean-Pierre Le Fèvre

Le Fevre19, Place du champ de Mars   50000 Saint Lô
02 33 57 27 80
jp-le-fevre@wanadoo.frCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.      http://www.jp-le-fevre.com

Ce parcours dans le temps et l'espace a renforcé son obstination à traquer le réel, à révéler l'inaperçu des attitudes et des expressions d'une quotidienneté souvent oubliée à force de banalité, de pudeur ou de simplicité.
Virginie Ladurée

 

 

Philippe Lejeune

Philippe Lejeune22, rue Sadi Carnot  91150  Etampes
01 64 94 02 76 

« La beauté est le style de Dieu »

Christoff Debusschere

Debusschere4, chemin des hautes terres  91780 Saint Hilaire
06 81 36 39 75

Né à Paris en 1962.
Peintre officiel de la marine 1997.
Peintre officiel de l’air et de l’espace 1992.
Peintre officiel des armées 1997.
Prix de la Fondation Princesse Grâce de Monaco.
Médaille d’or aux artistes français.
Prix Noufflard de la fondation de France.
Prix Fould Stirbey de l’Institut de France.
Prix de la Fondation Taylor.
Grand Prix du salon des Invalides.
Présent dans les collections de l’Etat et de nombreuses collections privées…